D’autres part les gens qui habitent dans les bâtiments voués aux magasins au milieu du marché (comme Firman un des élèves que nous aidons) vont être chassés car, bien sûr, ces lieux ne sont pas des maisons et sont très insalubres.
Cela pose de gros problèmes, le relogement n’est pas prévu. Nous avons pu aider la famille de Firman mais combien de familles vont être sans domicile très prochainement si ce n’est déjà fait ?
Les personnes sur qui nous pouvons compter à Nias :
-ONU : Sonia et Yolanda qui nous ont beaucoup aidé, sont parties avec le reste du personnel de l’ONU mais il reste un coordinateur au Nord et un au Sud. Pour le sud, c’est Hendri que nous connaissons bien et qui nous a déjà beaucoup épaulés. Il sera normalement en poste au moins jusqu’en 2012. Le gouvernement indonésien va construire un bureau pour cette antenne de l’ONU.
Le Bupati (principale autoritée au sud de l’île) : Kati n’a pu le rencontrer cette année, mais sa secrétaire lui a écrit un SMS de félicitations et d’encouragement pour les actions de Faomasi. D’autre part, elle a précisé qu’ils étaient à notre écoute et que nous pouvions les contacter dès que le besoin se ferait sentir.
-Koba : cette année, il a travaillé 7 jours avec Kati. Tout s’est très bien passé, il s’est bien impliqué. Depuis le départ de Kati il s’est beaucoup occupé de Desti ( de Hiliamaeta) qui est en très mauvaise santé.
Sarafa Nölö qui nous fait des superbes boîtes « cœur » vit avec sa famille dans une maison toujours détruite. La cuisine est abritée par une simple bâche et ils ne disposent que d’une pièce pour vivre. Lors de la visite, la fille aînée, Opimel, était très fiévreuse et Kati a proposé de l’emmener à l’hôpital le lendemain. Nous avons décidé, pour l’aider, de payer une année de collège. Nous avons acheté à Sarafa 10 boîtes « cœur ».
Semuda qui nous fait des boites « tortues » et les stylos a de gros soucis financiers car sa femme est très malade et a dû être hospitalisée plusieurs fois. Son état de santé est très, très préoccupant. Nous avons payé la scolarité de sa fille Arnitas pour un an au lycée de Bawomatalöwö. Nous ne lui avons pas acheté d’artisanat cette année.
Les 2 autres artisans, à qui nous achetons des objets depuis 4 ans, sont dans des situations moins préoccupantes. Nous avons juste acheté à l’un d’entre eux un jeu d’échecs.
Trois élèves n’ont plus donné de nouvelles :
2 de Hilisalawa : Famatörö qui n’a pas réapparu depuis l’an dernier et Robertus qui est parti en juin à Padang (dans l’île de SUMATRA) à la fin de sa 1ère année de lycée. Nous n’avons plus de nouvelles de lui et sommes un peu inquiets car il était dans cette ville lors du tremblement de terre.
Srisulisti Wati du camp de Hilia’naa a terminé le lycée en juin 2009 grâce à notre aide, elle serait partie au nord de l’île, à Gunung Sitoli. Kati a essayé de la retrouver, sans succès.
A l’école primaire : 7 élèves (les mêmes que l’an dernier).
L’un d’entre eux : Ikhlalas entrera au collège en juillet. Kati l’a présenté au Directeur du collège où il voulait aller (SMP BNKP).
Au collège :
Waldirman, que nous scolarisons depuis plusieurs années, était déscolarisé depuis juillet car son grand-père, avec qui il vit, ne pouvait pas payer le collège. Il a retrouvé le chemin de l’école et entrera au lycée en 2010. Le Directeur du lycée public est prévenu de son arrivée en juillet, cette fois il ne devrait pas y avoir de problème.
Au lycée :
Rina était déscolarisée depuis juin, car sa famille ne pouvait pas payer les frais. Elle travaillait dans un magasin de vêtements. Kati et Koba l’ont retrouvée et l’ont immédiatement emmenée au lycée SMK BNKP (où nous connaissons bien le Directeur). Elle a pu être scolarisée malgré les 3 mois d’absence.Nous espérons qu’elle pourra faire une année normale. Kati lui a précisé qu’en cas d’échec, nous l’aiderons une année supplémentaire. Elle est en classe 1.
Ferdin n’était plus aidé par Faomasi depuis 2 ans (il avait été supprimé des listes que faisait Sokhita). Il a retrouvé Kati et l’a emmenée dans sa famille pour qu’elle constate qu’il avait toujours besoin d’aide. Effectivement, ils vivent dans des conditions épouvantables. Le papa, très âgé, ne peut plus travailler et ils ont tout juste de quoi manger. Il est au lycée en classe 2. Bien entendu, nous poursuivrons notre aide jusqu’à la fin du lycée ( classe 3 ).
Yusfan avait été également éliminé des listes l’an dernier. Nous avons repris notre aide cette année.
Firman, Yosef, Arif ont été scolarisés comme les autres années.
Diman et Iman Yus sont en classe terminale ( classe 3 ). Ils passeront leurs examens en juin. Les examens coûtant aussi cher qu’une année scolaire, Kati les a payés au lycée à l’avance pour qu’il n’y ait pas de problème pour eux.
Suterlina : tout se passe bien pour sa scolarité. Elle semble en meilleure santé. Hendri a visité sa famille avec Kati. Elle va pouvoir bénéficier d’un suivi dans un centre anti-tuberculeux qui vient d’ouvrir au centre de Nias. Les frais seront payés par une association locale.
Firman. Pas de problème au collège mais la situation de sa famille était catastrophique : ils allaient être expulsés, par le Gouvernement, du taudis dans lequel ils vivaient au sein du marché. Hendri de l’UNORC a orienté Kati dans les démarches à faire auprès de la Dinas Social (antenne gouvernementale). Après présentation du dossier par Kati, la famille a été convoquée et s’est présentée à la Dinas Social avec Koba. Aux dernières nouvelles, une maison va être construite sur un terrain qui leur appartient près du Port. Nous suivons cette affaire au téléphone avec Koba.
Nous avons poursuivi l’aide pour 3 jeunes filles : Lelyanti, Hettin et Fitri, prises en charge l’an dernier pour la 1ère fois à la demande de la Directrice du collège public de Teluk Dalam. Fitri entrera au lycée en juillet 2010. Le Directeur du lycée est prévenu.
Gérard qui était à Nias avec Kati a payé un an de scolarité pour une jeune collégienne de Sorake : Elvira entrera au lycée l’an prochain.
Faomasi a payé une année scolaire pour Opimel (collège) et Arnitas (lycée). Ce sont les deux filles des artisans de Bawomatalönö. Opimel entrera au lycée en juillet 2010.
Aswidiatuti
Elle habite le village d’Hilisalawa Ses parents avaient demandé de l’aide l’an dernier mais nous n’avions pas les fonds. Cette année, ils ont rencontré Kati et nous avons payé un an de collège pour leur fille.
Derma Wati : Elle nous a été signalée par le Directeur d’un lycée et nous avons payé une année de scolarité.
Adrian Stefen :
Cet élève orphelin qui vit chez sa grand-mère avait été signalé à Kati l’an dernier par le Directeur du lycée de Lagundri. Nous n’avions pu donner suite. Cette année, ce même Directeur est revenu voir Kati car Adrian avait été obligée d’abandonner le lycée et de travailler sur le marché. Kati et Koba l’ont contacté et re-scolarisé dès le lendemain. Il est en classe 2, nous poursuivrons notre aide l’an prochain afin qu’il puisse terminer le lycée et avoir un travail.
Sur l’île d’ASU :
Seldin, l’élève scolarisé depuis 2 ans n’a pas donné à Mama Silvis (notre collaboratrice sur place) les justificatifs de scolarisation et d’achat de vêtements. Nous nous voyons dans l’obligation de stopper notre aide car nous ne savons pas à quoi a été utilisé l’argent donné exceptionnellement à la maman.
Voici leurs projets :
Avec les classes de 6ème : Présentation de l’action des élèves de 5èmes en 2008/2009 dans le cadre du programme d’éducation civique : Droit à l’Education. Création de pendentifs sur la faune et la flore d’Indonésie.
Avec les classes de 5ème : Réalisation d’affiches et de lettres présentant l’action de solidarité dans le cadre du chapitre d’éducation civique : la Solidarité. Fabrication de gâteaux vendus lors des réunions de remise des bulletins du premier trimestre. En Arts Plastiques, fabrication de marque-pages.
Avec les classes de 4ème :
Etude d’une journée type des 3 élèves scolarisés grâce à l’action 2008 / 2009.
Travail avec les photos de Nias prises par Kati depuis 2005, sur le thème « Image et Réalité » en Art Plastique. Les élèves vont réaliser un petit film documentaire.
Afin de les aider dans leur interprétation des images, Kati ira au collège plusieurs fois.
Les recettes provenaient des parrainages, des dons, de la vente d’artisanat et de la subvention de Foglaim. Tout l’argent a été utilisé sur place directement pour les 35 élèves. Ils sont tous allés, comme chaque année avec Kati faire les achats et payer une année de scolarité dans leur école respective.
Kati a rencontré toutes les familles 2 fois :
La première fois juste après son arrivée à Nias pour reprendre contact et vérifier l’utilité de notre aide.
Cette visite lui a permis de voir qu’une des élèves en primaire n’avait plus besoin de l’aide de Faomasi car son papa avait un travail dans la police et la famille a bénéficié d’une maison construite par le BRR.
La seconde rencontre a eu lieu à la fin du séjour, lorsque tous les achats étaient finis, pour faire signer le contrat aux élèves et à leur famille.